Succomber aux saveurs de l'Orient

«Cuisine orientale entre copains». Voilà un livre qui donne autant envie de se plonger les mains dans le boulgour, les épices, la pâte et les dattes que dans ses pages. Des pages colorées et rythmées qui racontent de nombreuses histoires de table. Où l'on apprend que l'eau de rose serait originaire d'Ispahan, que les lentilles sont «magiques avec de la coriandre, de la menthe, de l'ail, de l'huile d'olive, du jus d'orange et de la cannelle», que «la pourpre, découverte par les Phéniciens, venait d'un escargot de mer», que ras-el-hanout signifie «tête du magasin» et que ce mélange est composé de plus de vingt ingrédients, que «lorsqu'une fête se prépare, les femmes de la maison reçoivent plusieurs jours à l'avance le renfort des grands-mères, tantes, cousines et amies de la famille», et que «chacune prépare ce qu'elle sait faire le mieux»... Des pages où l'on apprend, aussi, à réaliser du riz safrané aux abricots, du pilaf de boulgour, du blanc de poulet farci aux dattes, la limonade à la rose, de la glace à la pistache, la harissa et le thé à la menthe. Et où l'on s'abandonne à «succomber aux mille et une saveurs de l'Orient». Forcément.

«Cuisine orientale entre copains», de Cornelia Schinharl et Sebastian Dickhaut, éd. Solar, 16 €.